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Date limite de l'offre : 15/10/2021
Formation à
l’impression 3D Silicone
- Formation inédite en France
- Fruit du partenariat avec l’expert en silicone COP Chimie
- 28h de formation (théorie + pratique)
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Des experts en Impression 3D Silicone
Cette formation a été co-construite avec l’expert silicone COP Chimie. COP synthétise, formule et propose une large gamme de polymères dans différentes chimies depuis 1987. Depuis bientôt 35 ans, l’entreprise développe une expertise spécifique dans les matériaux polymères pour la fabrication d’appareillages orthopédiques.
En bref
Deux évolutions ont porté les technologies 3D au sein des secteurs médicaux
Nouveaux matériaux
Le développement des matériaux imprimables en 3D
Simplicité
La simplification des équipements d’impression 3D
Les imprimantes 3D sont aujourd’hui accessibles, tant d’un point de vue technique que financier. Les imprimantes 3D SLA de Formlabs offrent par exemple des environnements d’utilisation sécurisés, simples et intuitifs. Quant aux imprimantes FDM, elles ont montré leur efficacité aux côtés des professionnels de santé aux débuts de la crise sanitaire de la COVID 19 en permettant la production rapide de visières, d’incubateurs, ou encore d’écouvillons. Dans cet épisode, outre les communautés de makers indépendant, c’est le français Volumic 3D qui s’était en particulier illustré.
Aujourd’hui, quel que soit le secteur médical dans lequel vous exercez, il y a donc toutes les chances pour que la fabrication additive vous permette de gagner du temps, de réduire vos coûts, d’élargir votre champ de prise en charge, voire d’améliorer votre prise en charge.
Pour vous y aider, voici les clés pour comprendre ce que la fabrication additive peut vous apporter et intégrer l’impression 3D à votre activité :
L’impression 3D : une nouvelle étape de développement pour le secteur dentaire
Le secteur dentaire est de longue date à la pointe de la technologie. Après les scanners, après les caméras intra-orales, les professionnels du secteur dentaire ont rapidement adopté la CFAO dentaire. Il n’est donc pas rare aujourd’hui de voir dans un cabinet dentaire une imprimante 3D.
De manière très concrète, cela permet par exemple à un orthodontiste de digitaliser le processus de réalignement des dents. Au lieu de prendre directement une empreinte sur un patient, et de réaliser manuellement ses gouttières, il lui suffit de scanner les dents du patient. Selon certaines estimations, le gain en temps est de l’ordre de 30 à 40 % sur ce type d’intervention.
L’impression 3D est aujourd’hui largement mobilisée dans le secteur dentaire. Les dentistes s’en servent pour leurs guides implantaires, les orthodontistes pour thermoformer des aligneurs, ou encore les laboratoires pour la réalisation de dents définitives, d’appareillage, ou encore de gouttière anti-grincement.
L’impression 3D s’applique particulièrement bien aux impératifs de la chirurgie maxillofaciale. Cette discipline médicale consiste à reconstituer des visages, et donc à s’adapter aux particularités osseuses de chaque patient. Pour les chirurgiens qui s’appuient sur cet outil, c’est à la fois un gain en précision, et un gain en temps. La modélisation, puis l’impression 3D, d’éléments anatomiques permet par exemple de mieux anticiper les étapes d’une intervention chirurgicale.
L’intérêt de l’impression 3D a poussé le service de chirurgie maxillofaciale de l’hôpital Necker à Paris à se doter de matériel d’impression 3D il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, l’AP-HP dispose d’une usine à part entière, comprenant 60 imprimantes 3D.
Lucie Gaget Sculpteo
Orthèse, prothèses : l’impression 3D au service des orthopédistes
Parmi les secteurs au sein desquelles l’impression 3D apporte le plus de valeur, on trouve en premier lieu l’orthopédie. Pour cause, peu de technologies sont à même de répondre aux spécificités du secteur orthopédique aussi bien que l’impression 3D, avec toute la diversité de techniques qu’elle comporte. Fabrication additive métal, usinage cinq axes, tribofinition (vibroabrasion), décolletage… L’impression 3D s’inscrit dans un mix technologique grâce auquel les chirurgiens orthopédiques trouvent une réponse à chaque besoin.
Désormais les orthopédistes peuvent prendre en charge une très grande diversité de patients. Grâce à la fabrication additive, un orthopédiste peut par exemple recréer des membres, et ainsi soulager des handicaps, bien plus efficacement qu’auparavant. Les pièces réalisées par impression 3D s’appuient sur des reproductions numériques précises des membres des patients, car obtenues grâce à des scanners 3D. Ces prothèses sont à la fois bien plus légères, plus rapides à réaliser, et ouvrent la possibilité à une grande personnalisation.
Pourquoi internaliser l’impression 3D quand on est professionnel de santé ?
Il existe de nombreuses entreprises qui permettent aux professionnels de santé d’externaliser leurs besoins en impression 3D. Lorsqu’ils ont besoin d’une pièce spécifique, ils réalisent leurs maquettes 3D, et les transmettent à des prestataires. De grandes sociétés, telles que Prodways, se sont spécialisées dans ce secteur, et produisent des pièces de qualité dans des délais raisonnables (deux à trois jours).
Cependant, la particularité du secteur médical, par rapport à tout autre secteur qui pourrait avoir besoin de s’appuyer sur l’impression 3D, est d’avoir affaire à des individus uniques. Malgré toutes les similitudes que comporte le genre humain, force est de constater que, quand on rentre dans le détail, nous sommes tous différents. Nos dentitions sont différentes, nos os présentent des spécificités (et peuvent être abîmé à une multitude d’endroits différents), nos cellules sont uniques. Ce besoin en flexibilité est un des critères qui motivent des dentistes, des laboratoires, des orthopédistes, et bien d’autres professionnels de santé à internaliser la fabrication additive.